L’animal dans la ville

Un monde parallèle, souvent invisible, vit et se reproduit dans nos villes. Nous faisons comme s’il n’existait pas ou, plus simplement, nous l’avons occulté, bâtissant des immeubles insonorisés et climatisés, des places minérales sans vie végétale. Nous souhaitons être les seuls habitants, mais la ville est une « jungle » qui cache dans ses rues, dans ses squares, dans le feuillage de ses arbres, dans les profondeurs de ses égouts, dans ses murs ou sur ses toits d’autres locataires plus ou moins discrets, plus ou moins gênants. La biodiversité d’une ville est une réalité. Des arbres, des espaces verts, des cours d’eau, le grenier d’une maison ou une fente entre deux pierres de façade offre des habitats à de nombreuses espèces. Nous observons comment les insectes et les animaux investissent cet univers en apparence hostile, comment ils s’organisent en créant un vrai « réseau » identifié et codifié. A travers l’exemple de l’agglomération nancéenne, partons à la découverte de cet animal dans la ville, proche de nous et cependant méconnu.